Le sport et l hémophilie chez l enfant et l ado

  • OLIVIER-BESNARD Karine
    • OLIVIER-BESNARD Karine
    Nos enfants veulent faire une activité sportive,c est normal, mais nous apprehendons parfois, à tort ou à raison, un sport. Aussi, je souhaiterais partager avec vous, vos experiences en ce domaine, selon le degré d hemophilie.

    Pour nous,Nicolas (12,5 ans), hemophile A sévère, sous prophylaxie 3f/semaine : escalade (en salle, pas de sortie falaise!) avec une injection avant son activité.

    Paul (10 ans), hémophile A sévère, sous prophylaxie 2f/semaine : pas de sport à ce jour car il aimerait faire un sport collectif mais cela semble incompatible avec son hémophilie (foot, hand...) Nous essayerons l an prochain le badminton (son frère en a fait il y a quelques années)

    Et vous ?
    Cette discussion permettrait de faire un veritable panorama des activités de nos enfants et voir ce que l on peut reelllement faire sans appréhension...

    A bientôt !
    Karine
  • Bonjour,
    Très bonne idée, je vais créer une rubrique 'Sport' dans le forum à ce sujet. Pour information, dans la rubrique "Pratique" sous le menu "Informations", nous avons publié un article à ce sujet : il reste toutefois 'général' et à terme, je pense que j'y rajouterai pour information vos différentes expériences pour démontrer qu'il n'y a pas de règles, tout se gère au cas par cas.
    Notre fils a 4 ans, donc pour l'instant, pas de sport, mais ça ne saurait tarder. Je serai donc très attentif à vos retours d'expériences.
  • j apporte ma pierre à l édifice :
    à chaque fois que mon fils faisait du sport (même une partie de foot de cinq minutes entre copains) , ça finissait invariablement par des chevilles tordues , des boiteries et au final une injection.
    Donc on a décidé de diminuer le risque en ... ne faisant plus de sport du tout!
    Résultats:
    -prise de poids immédiate
    -masse musculaire fragilisée rendant les articulations encore plus vulnérables aux chocs et absence de "cadre de maintien" pour la croissance
    -désintérêt total du sport et de l effort en général (aidé en celà par l entrée dans l adolescence )
    Conséquences : suivi kiné d'un trimestre pour un renforcement musculaire en vue de la reprise du sport au collège !!!

    Voilà, je pense qu'il peut être utile de partager aussi ses erreurs...
  • Bonjour Géraldine,
    Si je comprends bien tu estimes avoir fait une erreur ? Tu as voulu l'épargner de ses blessures, chose qu'on aurait tous fait (normal !). A refaire qu'aurais-tu donc fait ? Une injection avant l'activité ?
  • oui sûrement, une injection avant l activité même si du coup, l'équation reste la même : activité sportive = injection (avant ou après , la donne est la même) alors difficile de motiver un ado pour qui le sport ne fait pas partie de la culture familiale
    A celà s 'ajoute un autre problème :
    -pour les gens qui habitent en milieu rural= pas d 'activités à proximité (dans mon village, le seul club, c'est le judo !!)
    -transports en commun quasi inexistants (un bus le matin, un le soir)

    Donc on a décidé de profiter des atouts que nous offre notre cadre rural justement : des ballades en forêt , des tours en vélo , ramassage de champignons, de chataignes, de noix ... etc ... etc ... les possibilités sont nombreuses !!
    Reste donc à motiver l 'ado mais là, c'est une autre histoire !!!
  • Sheridan
    • Sheridan
    Salut à tous!
    Notre fils Killian a fait du ski de fond avec l'école cet hiver. La première fois il n'y a pas eu d'injection. Inutile de préciser que des chutes il y en a eu!!!! ....et des bleus aussi! Alors la fois d'après on a changé le jour de la piqure pour qu'il soit bien protégé. C'est d'ailleurs ce qu'on fait tout le temps d'habitude (quand on n'oublie pas qu'il y a ski de fond ce jour-là...) pour toutes les activités comme le vélo, même une rando un peu poussée car les articulations sont très sollicitées même s'il n'y a pas forcément de chocs. Il faut juste jongler avec les jours d'injection. Après je pense que quand le sport reste dans la limite du raisonnable tout reste possible. Même si nous avons parfois des réticences, il faut aussi faire confiance à l'enfant, qu'il sache poser ses propres limites et qu'il découvre aussi par lui-même jusqu'où il peut aller avec son hémophilie. Chaque enfant, chaque hémophile est différent, aucun ne saigne de la même manière et malgré qu'il y ait des sports conseillés et "interdits", certains de ces sports peuvent être adaptés ou non à certaines petites personnes. Je pense qu'on peut tout essayer en prenant certaines précautions. ^^

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